Née en 1974 à Nouméa en Nouvelle Calédonie. Vit et travaille en Martinique. Chorégraphe danseuse, performeuse, chercheuse, et « bruja », elle est également praticienne en body-mind centering®, pratique somatique qui lui permet d’écrire des performances (éco/afro) féministe, organiques, où l’intime et le politique sont de plus en plus liés. Les trois performances majeures d’Annabel, inspirées de figures de sorcières modernes, sont : "A freak show for S"., "Hystéria" et "I’m a bruja". Elle est co-directrice avec H. Tauliaut, son compagnon de vie, du Festival International d’Art Performance (@FIAP Martinique). Ensemble ils ont créé, 4 mondes performatifs : aqua, iguana, afropunk et technochaman, ainsi que les laboratoires d’art performance, qui se déroulent tous les deux mois, depuis 2017, à la savane des pétrifications, dans l’extrême sud de la Martinique, pour pratiquer la performance in situ en pleine nature, avec d’autres artistes. En parallèle à sa création, elle a toujours mené des actions dansées dans le milieu de la prostitution, carcéral, éducatif, médical et socio-humanitaire. Aujourd’hui elle intervient à s.o.s maternité et à Kap Caraïbes pour la communauté LGBTQI. Enfin, en 2012, elle ouvrait un nouveau chantier autour du féminisme noir en créant le trio « Women, part two : you might think i’m crazy but i’m serious », avec Ghyslaine Gau et Ana Pi. Ses interrogations portaient alors sur le corps politique et la posture sociale des femmes Noires et Métisses sur le plateau. En 2021 est prévue la suite de ce trio : WOMEN, PART3, avec Ghyslaine Gau et Ana Pi sous forme d’exposition performative pour empuissancer d’autres femmes de la communauté afro-diasporique. Annabel est lauréate de la Cité Internationale des Arts à Paris en mai 2021 via le programme ONDES.
http://artincidence.fr/wp-content/uploads/2021/02/Anabelle_geredrat-portfolio.pdf
Ensargasse moi : Le corps d'une sorcière antillaise contaminée se décolonise